La réponse de la société face aux troubles de la santé mentale et aux perturbations qu’elles engendrent pour ceux qui en souffrent et pour ceux qui vivent autour doit organiser harmonieusement accès aux soins, respect des sécurités pour tous, protection des libertés individuelles.
Celui qui présente des troubles psychiques est d’abord une personne qui souffre et nécessite des soins, souvent une victime de violences à protéger, exceptionnellement une personne dangereuse qu’il faut aussi priver de liberté.
Dans la Cité où s’expriment toutes les tensions de la société, les élus locaux sont en première ligne, directement confrontés à ces responsabilités, dans le cadre de la procédure d’urgence des
hospitalisations de la prévention des troubles à l’ordre public, de l’accès à la pleine citoyenneté des usagers de la psychiatrie ou encore des représentations que se font les différents acteurs et la population de la folie et des troubles psychiques.
Les adjoints chargés de la santé et de la sécurité doivent travailler ensemble, mais aussi avec la police, la justice et les professionnels de la santé mentale afin d’agir en prévention, de mieux assurer la prise en charge des malades, de faire reculer la stigmatisation et
ainsi de conforter la cohésion sociale. Ainsi l’objectif de cette journée est de confronter leurs points de vue.